Centre communautaire des femmes sud-asiatiques[1]
Offre d’emploi comme travailleuse communautaire auprès des jeunes
Le Centre communautaire des femmes sud-asiatiques (CCFSA) poursuit la missiond’autonomiser les femmes d’origine sud-asiatique. Notre but est de soutenir les femmes sud-asiatiques et leur famille qui sont confrontées à la discrimination fondée sur les capacités physiques et mentales, la religion, la couleur, l’origine ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle, l’identité et la classe sociale. Les valeurs de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ainsi que celles des Chartes canadienne et québécoise des droits et libertés de la personne constituent nos lignes directrices.Notre éthique réside dans le féminisme et la sororité, et nous suivons les principes d’intersectionnalité[2], d’égalité, d’équité[3] et de transparence.
Poste : Travailleuse communautaire pour le projet Jeunesse sud-asiatique (JSA) au Centre communautaire des femmes sud-asiatiques (CCFSA)
Il s’agit d’un poste à temps plein (30 heures/semaine) pour un contrat d’un an (renouvelable selon la disponibilité des fonds).
La travailleuse communautaire sera partie intégrante de l’équipe du Centre et entreprendra des projets et planifiera des activités qui répondent aux besoins des jeunes et des femmes sud-asiatiques de la communauté de Montréal tout en créant des espaces favorisant l’autonomisation des jeunes et le renforcement communautaire.
Responsabilités du poste :
- Travailler en collaboration avec la coordonnatrice et la gestionnaire du Centre et les tenir informées sur une base régulière de la progression des projets entrepris par JSA.
- Assurer la liaison avec la secrétaire de la jeunesse et le conseil exécutif.
- Faire de la sensibilisation et du recrutement auprès de jeunes femmes sud-asiatiques provenant d’écoles secondaires, de CÉGEPS, d’universités et de la communauté afin de former différents groupes de jeunes dont les activités poursuivent les objectifs de JSA.
- Communiquer avec l’administration des écoles secondaires de la région de Montréal au début de chaque session et rétablir des liens avec elles.
- Élaborer des projets, des activités et des ateliers pour les jeunes sud-asiatiques qui abordent des enjeux de violence, de racisme, de santé mentale et/ou de problèmes de santé pouvant affecter les jeunes et les femmes sud-asiatiques.
- Créer, planifier, organiser et animer les activités qui reflètent les besoins et les intérêts des jeunes et des femmes sud-asiatiques.
- Nourrir chez les jeunes participantes la curiosité, les remises en cause, la pensée critique et les discussions de groupe.
- Recruter et former un groupe de bénévoles et de mentores.
- Informer les participantes, les bénévoles et les mentores du processus d’adhésion pour devenir membre et de manière plus générale, de l’importance de la place des jeunes au sein du CCFSA.
- Planifier et publier régulièrement le calendrier des activités pour les jeunes.
- Rédiger la section jeunesse du rapport annuel.
- Rédiger de brefs rapports pour le bulletin du CCFSA.
- Préparer et mettre à jour le budget du programme pour les jeunes en fonction des fonds alloués (à discuter et à convenir avec la directrice du Centre).
- Assister la coordinatrice du Centre dans la rédaction des demandes de subvention pertinentes au projet JSA.
- Participer à l’entretien et aux fonctionnements quotidiens du Centre; assister aux rencontres de l’équipe du Centre.
- Participer aux réunions du personnel, au perfectionnement d’équipe, aux séances de formation, aux réunions du conseil exécutif (en rotation) et représenter le Centre lors d’événements publics ou de manifestations auxquels le CCFSA participe.
Exigences
- Parler et écrire dans un anglais et un français acceptable (exigence) ainsi que dans l’une ou des langues sud-asiatiques (atout)
- Être âgée de 19 à 30 ans (exigence)
- Avoir de l’expérience dans le secteur communautaire (exigence)
- La priorité est accordée aux femmes d’origine sud-asiatique
- Croire en l’éthique féministe, l’intersectionnalité, l’égalité et la sororité qui règnent au CCFSA et les perpétuer
- Faire preuve de créativité et d’aisance dans le travail autonome et en équipe
- Posséder de l’expérience dans le travail auprès des jeunes (atout)
Heures de travail : 30 heures/semaine
Date de début du poste : Juin 2024
Salaire : 25 $/heure
Date limite pour postuler : 26 avril 2024, avant 17 h.
Veuillez envoyer votre CV et une lettre de présentation à Ghazala Munawar à l’adresse sawcc@sawcc-ccfsa.ca
[1] Nous tenons à reconnaître que nous sommes sur le territoire non cédé des Kanien‘kehá : ka (Mohawk).
[2] Intersectionnalité – la nature interreliée des catégorisations sociales telles que la race, la classe et le genre, telles qu’elles s’appliquent à un individu ou à un groupe donné, considérées comme créant des systèmes de discriminations ou de désavantages qui se chevauchent et sont interdépendants.
[3] Équité — la qualité d’être juste et impartial ; la reconnaissance du fait que la justice doit être fondée sur la prémisse que tous les individus ne sont pas complètement considérés comme ayant une position égale en raison de divers facteurs, et qu’à ce titre, il faut veiller à la reconnaissance de cette différence tout en s’efforçant d’atteindre l’égalité ; la justice obtenue non seulement en observant la loi à la lettre, mais aussi conformément aux principes de justice substantielle et aux circonstances propres à chacun. Par exemple, l’« équité » salariale n’est pas simplement « un salaire égal pour un travail égal », mais bien « un salaire égal pour un travail de valeur égale ». L’enseignement scolaire et les soins infirmiers ont traditionnellement souffert de manque d’équité. Les salaires inférieurs dans ces domaines n’ont rien à voir avec la qualité du travail, mais plutôt avec le fait que la main-d’œuvre est majoritairement composée de femmes. Ainsi, les programmes de révision salariale examinent la manière dont le travail sexospécifique a contribué à l’inégalité des salaires. L’équité salariale vise à garantir l’équité lorsque l’on compare des pommes à des oranges.